Le Mali face aux sanctions de la CEDEAO

 

Le Mali face aux sanctions de la CEDEAO

Voilà nous y sommes, nous sommes sanctionnés, c’était imparable tant qu’on ne permettait pas aux responsables de la faillite de notre pays de reconstruire les conditions de la continuation de la gabegie. Tout le monde a compris que les élections dans la précipitation, sans reconstruire les institutions, ne visaient qu’à donner satisfaction à ceux qui était engagés auprès de l’ancien colonisateur pour garder le Mali sous contrôle.

L’ancien maître utilise au moins 3 techniques pour s’assurer notre contrôle :

• La désinformation : par exemple les manifestations qui réunissent des milliers de personnes sont présentées en evitant soigneusement de lui sa véritable importance. Que celles réunissant 2 tondus et 3 pelés sont vues comme des manifestations majeure pour le pays. s sont présentées dans des contextes tels qu’elles disent le contraire de ce qui s’est passé.

• Les fausses démocraties : On prétend que les pays sont démocratiques alors même que l’on sait que les dirigeants sont choisis par l’extérieur et imposés par des élections truquées, la corruption et la désinformation. Les décisions prises par ces prétendus élus sont toujours au préalable soumises à l’approbation du maître, l’ancien colonisateur.

• Notre organisations sous régionale crée pour défendre nos intérêts communautaires, est dirigée par les présidents nommés à la tête de nos pays. Elle est mise au service du colonisateur pour donner des ordres qui passeraient difficilement.

La réussite de la transition qui permettrai de mettre en place des responsables maliens dignes de ce nom et non des pantins à leur solde n’est pas envisageable. Si toutes les menaces et la désinformation échouent, la CEDEAO intervient alors sur commande pour faire reculer toute une nation engagée pour sa survie.

Les sanctions de la CEDEAO sont graves et pourraient être très difficiles pour le Mali, mais aussi pour les états voisins. Elles sont injustes pour les maliens à plus forte raison les peuples voisins qui tous comprennent que leur avenir se joue maintenant.

Le Mali n’a aucune raison de céder n’en déplaise à ceux qui cherchent à nous faire peur. C’est le moment pour les intellectuels de ce pays de trouver des solutions pour chacun des problèmes qui ne manqueront de de se poser et de le faire savoir. Les autorités de la transition doivent à tout prix maintenir le cap et tout faire pour amoindrir les effets.

Nous avons des amis et des alliés même dans la CEDEAO qui nous aideront. Il faut se rappeler deux vérités :

• Il n’y a pas de révolution sans contre révolutionnaires ou alors c’est une farce ;

• On ne peut gérer une transition comme on le ferait en temps normal dans une vraie démocratie.

En suivant la voie de l’honneur, si l’on arrive à tenir, et il n’y a aucune raison qu’on y arrive pas, le Mali n’aura plus jamais peur des sanctions de la CEDEAO et mieux nous aurions enfin acquis notre véritable indépendance.